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Le photographe Guillaume Liberty tient un appareil photo dans la main

A PROPOS

Vous êtes venu.e sur cette page pour en apprendre plus sur la personne derrière l'appareil photo ? Je vais essayer de me présenter en quelques lignes et vous parler de ma démarche :)

Je suis né en 1995 dans l'est de la France, à Nancy. Elevé dans une famille nombreuse, j'ai grandi dans un espace constamment occupé par plusieurs personnes à la fois. C'est un détail qui a son importance car lorsqu'on vit avec 6 personnes dans une même maison, la notion d'intimité s'apprend très jeune !
Durant mon enfance, je suis un cursus au conservatoire de musique en classe de piano. C'est là que je développe ma sensibilité et que je me découvre un coté mélomane. La musique est la première des pratiques artistiques qui me permet d'interagir avec d'autres personnes et ce, de manière intime. En jouant à plusieurs, en écoutant quelqu'un jouer, en jouant pour un autre à son tour. 

A l'époque, bien que je ne prenne pas conscience qu'il s'agit d'intimité, je comprends les bienfaits qu'une personne peut apporter à une autre lorsque celle-ci la fait entrer dans son intimité. Je devine aussi les risques que cela représente.

Petit à petit, je comprends que j'aime interagir avec l'intimité des gens que je côtoie. Observer pour mieux comprendre.

Entrer dans l'intimité d'une personne, c'est accepter une responsabilité :
ne rien casser.

C'est comme entrer dans la chambre d'un inconnu qui posséderait d'innombrables objets rangés à des endroits très précis. Si cette personne m'accepte dans sa chambre, ça ne me donne pas le droit de déplacer les objets de quelque manière que ce soit. Je peux lui proposer de l'aider à le faire, mais je ne peux pas le faire pour lui. Ça ne me laisse pas non plus un accès illimité. Je ne peux y rentrer que lorsque j'y suis invité. Entrer dans l'intimité d'une personne, c'est accepter une responsabilité : celle de ne rien casser.

La photo dans ma vie.

Je n'ai pas le souvenir de la première fois où j'ai tenu un appareil photo dans les mains. En revanche, je me souviens que j'ai commencé par photographier mes neveux. Lors de goûters en famille, de repas d'anniversaire. Un contexte où je devais interagir avec ces enfants pour qu'ils m'acceptent dans leur bulle d'intimité (essayez de prendre le camion de ma nièce, vous comprendrez que ce n'est pas juste un jouet !) .

Si il y a des parents parmi vous, vous savez ô combien il est parfois difficile de les photographier sans les faire grimacer ou faire prendre la fuite ! C'était incroyablement formateur. J'ai compris dans ces premières années que rentrer dans l'intimité d'une personne ne consistait pas à disparaitre à ses yeux mais à se faire accepter dans sa bulle.   

Le photographe Guillaume Liberty sourit

Ma pratique aujourd'hui.

La musique avait fait émerger ma sensibilité et la facilité à aller vers l'autre me donnait l'impression de comprendre les histoires de vie qu'on me comptait. 
Si j'ai toujours eu le goût de l'esthétique des corps, il m'aura fallu plusieurs années pour réussir à tout assembler dans une seule et même approche. Ecouter, comprendre, photographier ! C'est au travers de la photo intime et dans ses différentes formes (boudoir, érotique, porn'art) que je retrouve le plus chacune de ces caractéristiques. 

 

Lors des séances j'aime prendre ce temps où je parle avec vous. Cet échange est celui où vous me donner les clés pour entrer dans votre bulle sans rien déplacer. Lorsque je commence à photographier un corps, une histoire amoureuse ou une passion érotique, j'observe toujours de la même manière : qu'est ce que je cherche à montrer, à raconter ? Photographier un couple qui fait l'amour, une femme qui vient vivre une expérience boudoir ou un accouchement consiste toujours à raconter votre histoire, celle de votre intimité. 
Je ne suis pas psychothérapeute ou art-thérapeute. En revanche je base ma pratique sur l'écoute et la bienveillance. 

Raconter une histoire, celle de votre intimité.

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